La sophrologie dynamise les capacités et les ressources de chacun afin d’aider à mieux utiliser son potentiel. Elle permet ainsi de les mobiliser lorsqu’elles font défaut à certaines périodes de la vie. Ces capacités et ressources peuvent être : le bien-être, l’équilibre, l’écoute de soi, la respiration, la concentration, la vitalité, la gestion du stress, la confiance en soi… afin de pouvoir à nouveau retrouver un équilibre entre son corps, son mental et ses émotions, et être plus efficace dans l’action.
L’introduction du terme sophrologie est apparue dans les années 1960. C’est un neuropsychiatre espagnol, le Dr. Alfonso Caycedo, qui l’invente en synthétisant trois mots grecs : SOS (harmonie, sérénité), PHREN (conscience) et LOGOS (science, étude). Littéralement, cela signifie science ou étude de l’harmonie de la conscience.
La sophrologie peut être définie comme étant une « méthode psychocorporelle » pouvant également être appréhendée comme une philosophie de vie imprégnée du courant philosophique de la phénoménologie. La phénoménologie est un courant philosophique, dont l’objectif est d’observer et de décrire le sens attribué à une expérience, à partir de la conscience qu’en a le sujet qui la vit. Appliquée à divers domaines, et notamment à celui du soin, elle étudie les phénomènes subjectifs tels que la souffrance, la qualité de vie.
La sophrologie souhaite ainsi appréhender la personne dans sa globalité, les relations entre le corps et l’esprit, en privilégiant l’usage de la parole.
Les sources d’inspiration de la sophrologie sont multiples : la phénoménologie, la relaxation progressive d’Edmund Jacobson, le training autogène de Schultz, l’hypnose ainsi que le yoga, la méditation …